Triste est cette réalité… Les statistiques le prouvent, l’importation de fourrure ne diminue pas vraiment, même si de nombreux couturiers déclarent ne plus l'utiliser. Quand, il y a quelques années les top models et les célébrités prônaient «Plutôt nus qu’en fourrure», aujourd’hui la réalité est tout autre. Les grands couturiers n’aidant pas, la fourrure est revenue en force dans leurs collections sous des formes différentes. Cette explosion est certainement due à toutes ces «petites» pièces de fourrure utilisées pour les bordures de vestes et manteaux, les pompons sur les bonnets, les manchons, etc. Malheureusement, il est déplorable de constater que les fashionitas d’aujourd’hui n’ont plus aucune conscience et/ou souciance de la souffrance animale pour la fabrication de leurs accessoires de mode.
Les commerçants de fourrures clament haut et fort que la fourrure est une marchandise artisanale et durable. Mais sommes-nous vraiment obligés de massacrer des animaux pour faire du commerce équitable? N’existe-t-il pas d’autres solutions que de se pavaner en portant la souffrance animale sur nous pour cela? Les marchands déculpabilisent les clients en offrant des labels garantissant des peaux ne venant pas de chiens, de chats, de bébés phoques ou d'animaux menacés. Certains vantent des «fourrures éthiques». Qu’appellent-ils «fourrure éthique»? De la fourrure provenant d’animaux tués pour leur viande, comme l’agneau ou le lapin, ou issus de la chasse de régulation, comme le renard ou le rat musqué. Mais ils omettent de dire que ces peaux proviennent pour la majeur partie de l'Union Européenne qui n'a de loin pas les mêmes standards, que nous en Suisse, par rapport à la Protection des animaux. Les élevages n’ont pas évolués; les animaux se blessent toujours dans des cages trop exiguës et sont abattus de façon inacceptable, et les pièges à renards inhumains sont toujours utilisés.
La «fourrure éthique» n’existe pas, c’est uniquement du marketing! Alors revendiquons à nouveau «Plutôt nus qu’en fourrure»!