Voyez plutôt. Un exemple parmi bien d’autres. A l’École polytechnique fédérale de Zurich, on procède à des expériences sur des ouistitis en privant les bébés de leur mère de 30 minutes à 2 heures durant leur premier mois d’existence pour étudier leurs réactions psychiques, leur dépression. Plus les ouistitis sont déprimés, angoissés, anxieux et stressés, plus les neurobiologistes sont contents. On se demande à quoi sert alors la loi sur la protection des animaux qui interdit d’imposer aux animaux des douleurs, des maux ou des dommages et de les mettre en état d’anxiété. Les chercheurs se mettent ainsi hors-la-loi. Alors que les autorités interviennent par des sanctions à l’égard d’une personne qui a, par exemple, donné des coups à son chien ou à son bétail, on laisse des “ scientifiques ” faire ce qu’ils veulent avec les animaux. Ils ont toujours raison et ont tous les arguments fallacieux pour justifier aux yeux des autorités et du fonds national les expériences les plus stupides, les plus méprisantes de la douleur animale. Ces ouistitis restent traumatisés 9 mois après l’expérience ; ils ont encore une pression sanguine surélevée et des troubles du comportement.
Est-il acceptable de torturer ainsi ces petits êtres, alors que notre société est en permanence confrontée à des drames d’enfants, perturbés, séparés de leurs parents, incompris, malheureux ? N’y a-t-il pas suffisamment d’innocents sacrifiés par notre société sans qu’on en rajoute ?
Que font les commissions d’éthique des universités ? Des discours, certes, mais pas d’influence pratique pour intervenir efficacement contre de telles expériences sur les animaux.
Nous disons NON à de telles expériences, NON à ces souffrances infligées à ces animaux sans défense. Le débat ne doit pas rester dans les milieux de la protection des animaux, mais être porté sur les plans public, politique et financier.