Si l'on a familiarisé le chien à l'enfant, cela n'a pas de conséquence ; bien plus, ils deviendront des amis inséparables.
Mais si le chien n'a pas été habitué à la présence d'un enfant, il pourra avoir des réactions de morsure au visage dues à une peur soudaine devant un geste imprévu. Il faut donc apprendre à l'enfant à jouer avec le chien sans brusqueries, sans gestes gauches (tirer les oreilles, mettre les doigts dans les yeux, marcher sur la queue ou les pattes). Si le chien s'énerve parce qu'il ne comprend pas les gestes de l'enfant, ou a été chicané, il faut toujours laisser ouverte une porte pour qu'il puisse s'écarter et prendre la fuite.
Si le chien a un pelage propre, s'il a été vermifugé, il n'y a aucun danger hygiénique pour l'enfant. L'allergie au poil de chien existe, mais elle est rare, comparée à l'allergie provoquée par les poils du chat. Des précautions doivent être prises si le chien souffre d'une maladie de la peau, présente des croûtes ou des dépilations rondes ; les mycoses du chien, la gale du corps (très rare) sont transmissibles.
La présence d'un chien contribue à l'épanouissement d'un enfant. Dès que l'enfant commence à se traîner parterre et à marcher, le chien est un prétexte pour que l'enfant se déplace, joue, s'agite, ce qui lui permet de dépenser de l'énergie. A l'âge ou l'enfant devient agressif, il tirera les poils du chien, la queue, les oreilles. S'il exagère, le chien s'en va ou il grogne et pince, ce qui signifie pour l'enfant qu'il ne doit pas dépasser certaines limites. Certains chiens de grande taille sont particulièrement tolérants à l'égard des petits enfants. Ainsi l'enfant fait un apprentissage dans son comportement vis-à-vis du chien et il acquiert le sens des responsabilités. Dès l'âge de dix ans, l'enfant exprime le désir de protéger le chien plutôt que d'être protégé par lui.
Il est conseillé d'amener l'enfant avec le chien lors d'une visite chez le vétérinaire. Il enregistre les instructions souvent mieux que l'adulte pour les traitements.
Avec le chien, l'enfant apprend ce qu'est la vieillesse et la mort, puisque le chien mourra avant que l'enfant soit adulte.
Lors de mésententes conjugales dans un foyer, lors de déménagements, lors de perturbations dans les habitudes, lors de chagrins, le chien est un refuge affectif pour l'enfant ; il se sent compris et aimé par le chien et par-là sécurisé.