Oisillon par-terre
Il n’est pas forcément orphelin. Il est fréquent de voir un oisillon errer sur le sol sans qu’il puisse voler. Il donne l’impression d’être perdu, mais souvent ses parents ne sont pas loin et le surveillent et l’alimentent.
Le ramasser lui fait donc plus de mal que de bien ; on nous apporte de tels oisillons, alors que quelques heures plus tard ils prennent leur vol. Il nous faut prendre soin de ces oisillons, les nourrir artificiellement jusqu’à ce qu’ils puissent se débrouiller tout seuls. Il est préférable de les laisser dans la nature, auprès de leurs parents.
Si l’on recueille tout de même ces oisillons, il faut agir de la façon suivante
Installer l’oisillon dans une boîte en carton, par exemple une boîte à chaussures percée de trous d’aération.
Tapisser le fond de paille et de feuilles ou de papier absorbant
Pour lui donner la béquée, utiliser une allumette taillée. Si l’oisillon ne veut pas ouvrir le bec, lui toucher les bourrelets des commissures.
Pour le nourrissage : Si l’oisillon a les yeux fermés : menu “premier âge” = pâtée faite de jaune d’œufs durs écrasés avec du miel et des miettes de pain sec. Donner la béquée toutes les quinze minutes durant la journée. Quand l’oisillon cesse d’ouvrir le bec, c’est qu’il est rassasié. Si l’oisillon a les yeux ouverts et des plumes, menu “second âge” = la même pâtée que celle du “premier âge” avec, en plus, des vers de farine, et un peu de viande hachée. Donner la becquée toutes les demi-heures, puis toutes les heures durant la journée.
Dès que l’oiseau est capable de voler, le relâcher un matin, le plus près possible de l’endroit où on l’a trouvé.
Ne pas apprivoiser l’oiseau : le manipuler le moins possible pour qu’il se réhabitue à la vie sauvage