On consomme 32 milliards d'animaux de rente par année dans le monde.
La Food and Agriculture Organization (FAO) a publié une statistique des animaux consommés pour leur viande dans le monde entier. 43,2 milliards d’animaux ont été abattus, soit 290 millions de bovins, buffles et veaux ; 1,1 milliards de porcs ; 802 millions de moutons et de chèvres ; 41,1 milliards de volailles.
Il manque encore les chiffres pour certaines espèces animales : le gibier, les chevaux, les kangourous, les autruches, les poissons et d’autres animaux aquatiques.
Parmi les animaux de rente, selon les statistiques, quelques milliards meurent à cause des mauvaises conditions de détention dues aux élevages intensifs et durant les transports.
Dans son rapport de 1983 déjà, l’OMS écrit : “Nos contemporains de la région européenne se gavent de nourriture au détriment de leur organisme pour ensuite gaspiller temps, argent et énergie à essayer de maigrir. Si la famine dans le monde rend évidente l’immoralité de ce comportement, personne, par contre, ne semble se rendre compte de son caractère aberrant sur le plan économique.”
On pourrait nourrir toute la population du globe avec des céréales, à partir de la quantité de céréales que l’on utilise pour nourrir les animaux d’élevage dans les pays occidentaux. La même quantité de céréales permettrait de nourrir plusieurs fois cette population avec des graines germées.
Avec la quantité de céréales qu’il faut pour nourrir une personne à partir de viande, on peut nourrir 7 personnes à partir de pain et plus de 20 personnes à partir de graines germées.
La FAO constate et affirme depuis de nombreuses années déjà que le bétail des riches mange la majorité de la production de céréales des pauvres. La surconsommation de viande se fait en premier lieu au détriment des pays sous-développés.
“Tant que l’homme continuera à être le destructeur impitoyable des êtres animés des plans inférieurs, il ne connaîtra ni la santé, ni la paix. Tant que les hommes massacreront les bêtes, ils s’entretueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour.” Pythagore (580-500 av. J. C.)