On connaît déjà les produits antiparasitaires qui ne s’administrent non par la bouche ou en injection mais au moyen de pipette dont le contenu est déposé sur la peau, entre les deux épaules du chien ou du chat. L’antiparasitaire est résorbé par la peau et passe dans le sang ; ainsi sont combattus les puces, les tiques, la gale, les vers (dirofilaires, nématodes). L’action est d’environ 1 mois.
Des études sont en cours chez Merial, pour que le même principe d’action soit appliqué aux vaccins. Le système sera déjà introduit pour les chats ; les recherches continuent pour l’application aux chiens. Si ces études aboutissent dans la pratique, on assistera à une importante transformation des méthodes d’administration des vaccins. Une injection sous-cutanée par une aiguille n’est certes pas trop traumatisante pour un chien ou un chat, mais certains propriétaires d’animaux craignent les piqûres. Cette vaccination par dépôt sur la peau d’une goutte du produit est appelée à donner entière satisfaction aux propriétaires de chiens, de chats et d’autres animaux. Ces vaccins seront-ils à la disposition du public pour une application sans passer par le vétérinaire ? Ce sera une question à poser aux instances vétérinaires. Il est possible que ces vaccins ne soient livrés qu’aux vétérinaires, qui garderont ainsi la responsabilité de vaccinations rationnelles, évitant ainsi une anarchie dans les vaccinations et contrôlant l’action des vaccins sur l’organisme.