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Notre actualité

Stop aux importations sauvages!

La SVPA alerte la population suisse des conséquences lors d’importations d’animaux sans le respect des lois qui régissent ces dernières.

 

Craquer sur un chien, un chat errant ou un animal de compagnie proposé sur un marché par des commerçants peu scrupuleux peut être tentant, mais les risques sont importants, tant au niveau de la rage,que des parasites. La rage urbaine sévit encore dans de nombreux pays et beaucoup d’animaux provenant de pays du bassin méditerranéen sont infestés de parasites. Il est bien facile de laisser notre raison à la maison, lors de nos vacances à l’étranger. Mais ne soyons pas irresponsables et égoïstes, il est question de sécurité sanitaire et de vies animales.

 

Il y a des lois très strictes et non négociables qui sont appliquées lors d’importations d’animaux de compagnie en Suisse. Celles-ci diffèrent en fonction de l’âge et du pays dont provient l’animal ; à savoir si le pays a un fort ou faible risque de rage urbaine.

 

Un animal de compagnie venant d’un pays à faible risque de rage* devra être identifié au moyen d’une puce électronique et être vacciné contre la rage depuis au moins 21 jours avant l’importation (le vaccin doit être administré après l’implantation de la puce électronique). Si l’animal a moins de 3 mois, il devra soit être accompagné de sa mère dont il dépend ou être muni d’une attestation vétérinaire confirmant qu’il n’a pas été en contact avec des animaux sauvages qui auraient pu être porteurs de rage. De plus, un certificat sanitaire établi par un vétérinaire officiel compétent du pays d’origine ainsi qu’un passeport sont obligatoires.

 

Si l’animal de compagnie provient d’un pays à fort risque de rage urbaine*, les règlementations sont différentes. Il doit également être identifié grâce à une puce électronique et être vacciné contre la rage ; le vaccin doit être injecté après l’implantation de la puce. Par contre, un prélèvement de sang devra être fait au plus tôt 30 jours après la vaccination pour déterminer le titre d’anticorps contre la rage. Dès ce prélèvement, un délai d’attente de 3 mois se rajoute avant que l’importation ne soit possible ; ce qui donne un temps d’attente de 4 mois après le dernier vaccin antirabique. Il est fortement conseillé de procéder au prélèvement de sang seulement après le deuxième vaccin de base. De plus, un certificat sanitaire établi par un vétérinaire officiel compétent du pays d’origine ainsi qu’un passeport sont obligatoires. Une demande doit être déposée auprès de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) au moins 3 semaines avant l’importation. L’OSAV décidera si l’animal est autorisé ou non à entrer sur le territoire suisse. 

 

Il y a encore une interdiction quant aux importations d’animaux. Cela concerne les queues et/ou oreilles coupées. La pratique qui consiste à raccourcir les oreilles est interdite depuis le 1erjuillet 1981 et celle consistant à couper la queue par l’ablation des vertèbres caudales est interdite depuis le 1er juillet 1997. Les seules exceptions sont pour les chiens ayant subis une amputation sur indication médicale et les chiens brachyoures ou anoures (nés avec une queue courte ou sans queue). Les personnes qui aimeraient importer un tel chien doivent s’annoncer auprès de l’OSAV et déposer une demande au moins 3 semaines avant l’importation. L’OSAV décidera si l’animal est autorisé ou non à entrer sur le territoire suisse. Pour que l’évaluation puisse être faite, il vous faudra fournir une photo du chien dans son entier, une copie du permis européen ou passeport pour animaux de compagnie, une attestation de l’autorité compétente garantissant que le certificat vétérinaire a bien été rédigé par un vétérinaire bénéficiant d’une autorisation d’exercice professionnelle. Pour les chiens brachyoures ou anoures, une radio des vertèbres caudales (munie du numéro de marque électronique) avec un rapport médical stipulant un défaut de naissance après examen de l’animal sera exigé. S’il n’y a aucune anomalie visible sur la radio, un test génétique doit être fourni. En cas d’amputation, le dossier médical complet, avec rapport vétérinaire et photos à l’appui de la blessure ou de la maladie avant l’intervention, doit être présenté.  

 

Comme vous pouvez le constater, ramener un animal dans ses valises n’est pas vraiment une solution facile et raisonnable. Par contre, si vous souhaitez réellement venir en aide aux animaux sur place, la SVPA vous encourage à soutenir les associations locales pour la protection des animaux. Cette solution aidera véritablement les animaux sur votre lieu de vacances. Si vous rêvez de pouvoir donner une nouvelle vie à une boule de poil, venez faire un petit tour au Refuge de Sainte-Catherine…il n’y a pas besoin de passer la frontière et faire des kilomètres pour trouver des animaux ayant besoin d’un nouveau foyer !

 

* Pour plus de précisons quant aux exigences spécifiques par pays, nous vous recommandons de contacter directement l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) au 058 463 30 33 ou info@bvet.admin.ch ou sous www.bvet.admin.ch.


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Prise de position relative à la campagne de dénigrement contre la SVPA

Régulièrement, les sociétés de protection des animaux, dont la SVPA, sont victimes d’attaques à leur honneur et à leur déontologie, de la part de personnes malveillantes ou mal renseignées. Pendant quelques temps, la SVPA a pensé qu’il n’était pas opportun de communiquer à ce sujet, les accusations portées étant tellement peu crédibles qu’il était évident qu’il s’agissait d’inventions visant à calomnier. Malheureusement, un certain nombre de personnes, portées par le côté émotionnel de l’amour qu’elles portent aux animaux, nous posent aujourd’hui des questions ou pire, colportent des faits erronés sans même chercher à se renseigner, notamment à travers les réseaux sociaux. La SVPA décide donc de clarifier les choses en ce qui la concerne, quand bien même elle reçoit énormément de soutiens qui lui conseillent de ne pas porter attention à la bassesse de ces attaques.

Ces agressions sont lancées la plupart du temps anonymement par des personnes éconduites pour de justes motifs, ou qui n’ont pas obtenu satisfaction à leurs exigences, et démontrent ensuite dans l’ombre une attitude vengeresse et rageuse. Certaines vont même jusqu’à prétendre être d’anciens collaborateurs pour donner plus de poids à leurs affirmations...

La SVPA, ses gardiens d’animaux, ses vétérinaires, ont une éthique irréprochable. Tout au plus sont-ils écœurés de constater l’énergie négative que déploient certains pour salir leur action et leur réputation alors que, davantage qu’un travail, c’est une vocation pour les animaux orphelins et une passion qui les anime tous au quotidien.

En ce qui concerne les euthanasies dans les refuges de Suisse, dont celui de la SVPA, elles ne sont pratiquées que sur des animaux gravement et irrémédiablement atteints dans leur santé, ou présentant une agressivité dangereuse. Ils ne s’agit donc pas d’actes pratiqués pour des raisons d’âge, de surnombre, ou plus grotesquement comme nous l’avons lu dernièrement parce que « nous sommes pour l’euthanasie ». Comme toute association de protection des animaux ou toute personne touchée par eux, et luttant pour leur bien-être, la SVPA ne percevra jamais cet acte de façon aussi arbitraire et légère. La SVPA a d’ailleurs beaucoup investi ces dernières années pour se doter d’une unité vétérinaire dotée de radiologie ou de la possibilité de faire des petites chirurgies ; cela n’est pas pour «endormir» à tort et à travers ses protégés, mais au contraire pour leur offrir tous ses moyens, son savoir-faire et son amour.

La SVPA a toujours préféré consacrer son énergie et son savoir-faire aux animaux plutôt qu’à perdre un temps précieux à répondre à des provocations injustifiées. Elle ne veut toutefois pas laisser le public dans un éventuel doute et se réserve dorénavant d’agir par toute voie de droit à sa disposition, y compris sur le plan pénal, si nécessaire.

Nous remercions ici les nombreuses personnes qui nous ont communiqué leur soutien dans ce contexte et qui n’ont jamais remis en cause leur confiance.

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La mauvaise saison des hérissons

Automne, hiver, c’est l’époque où de jeunes et adorables hérissons sont confiés au Refuge de la SVPA, parce qu’on les a trouvés et vu les premiers froids ou les climats de l’hiver, on pense qu’ils sont trop jeunes pour passer l’hiver.


Il est d’usage de prétendre que les hérissons qui ne pèsent pas au moins 500 grammes à l’approche de l’hiver ne survivent pas à la saison froide. Or, même des hérissons qui n’atteignent pas ce poids peuvent s’en tirer, à la condition de trouver de la nourriture en suffisance pour constituer leurs réserves de graisse et pour se nourrir durant I’hiver, lorsqu’ils se réveilleront, de temps en temps, de l’hibernation, pour se rendormir ensuite.


Soustraire un jeune de la nature doit être très réfléchi: quelqu'un peut-il l'aider à passer l'hiver dans un endroit en liberté (une personne non habilitée n'a pas le droit de l'enfermer), bien abrité. Est-il malade, blessé ? Comment réagit-il ? N'hésitez pas à questionner des spécialistes pour déterminer l'urgence de votre signalement avant d'amener votre petite boule de piquants au refuge. En cas de questions sur ce sujet, vous pouvez appeler la SVPA, qui est une station de soins officielle, au 021/784 8000.


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Campagne de castration et stérilisation

Durant toute l'année, le public peut solliciter une aide financière auprès de la SVPA concernant la castration et la stérilisation des chats harets vivants sur sol vaudois. La SVPA participera aux frais opératoires à hauteur de 80 francs pour la stérilisation d’une femelle et de 40 francs pour la castration d’un mâle.


Au travers d'une campagne d’aide, cette année encore, la SVPA promeut à nouveau la castration et la stérilisation des chats harets afin d’éviter leur prolifération. Cette importante démarche permet également d’éviter la propagation de maladies. Les personnes domiciliées dans le canton de Vaud pourront profiter de ce soutien pécuniaire. Pour cela, elles doivent s’annoncer auprès de leur vétérinaire, qui prendra directement contact avec la SVPA pour l’octroi d’un ou plusieurs bon(s) de castration/stérilisation donnant droit à la subvention.


 

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